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Pour défendre vos droits, les promouvoir, pour combattre des lois nationales parfois injustes,
des moyens sont à votre disposition.
CONVENTION SUR L’ÉLIMINATION DE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION À L’ÉGARD DES FEMMES (CEDAW)
Cette convention adoptée par L’Assemblée générale de l’ONU est entrée en vigueur en 1981.
Elle garantit l’égalité entre les femmes et les hommes en droit international. 185 pays, soit 95% des États membres de Nations Unies, ont ratifié cette convention dont la France en 1983.
La convention stipule que la femme doit avoir les mêmes droits que l’homme en matière d’acquisition, de changement ou de conservation d’une nationalité . Le mariage avec un étranger ne doit pas affecter automatiquement la nationalité de l’épouse en la rendant apatride ou en lui imposant la nationalité du mari (article 9).
De plus, le comité publie annuellement un rapport sur la pratique des États en matière de non-discrimination l’égard des femmes. La peur d’être condamné publiquement par le comité est une arme dissuasive de poids.
Un effet positif, à titre d’exemple : le pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies du 16 décembre 1966. Entré en vigueur le 23 mars 1976, ratifié par la France en 1980, ce pacte place au premier plan le droit au mariage des hommes et des femmes en âge d’y tendre. Il fonde le mariage sur le consentement libre et entier des futurs époux. Ce texte a force exécutoire pour les états l’ayant ratifié (ils étaient 149 au 1er janvier 2005).
Attention, de nombreux États ont émis des réserves à propos de cette convention sur la base d’une incompatibilité avec leurs traditions, religions ou cultures nationales, remettant ainsi en cause la possibilité pour les femmes de jouir des droits énoncés. Ainsi, l’article 16, qui vise une égalité entre l’homme et la femme dans le cadre du mariage et dans l’ensemble des rapports familiaux, est l’article le plus contesté : plus de 50% des États ont émis des réserves sur cet article.
CONVENTION EUROPÉENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTÉS FONDAMENTALES
(4 novembre 1950)
Il s’agit d’un texte essentiel qui a été ratifié par la France. Vous pouvez vous valoir des dispositions de ce texte devant les juridictions françaises et devant la Cour européenne des droits de l’homme.
Les différents articles de la convention et les protocoles sont directement applicables, ce qui signifie que vous pouvez les invoquer, au même titre que les lois françaises, devant les juges français. Notamment les suivants :
l’article relatif à la protection de la vie privée et familiale ;
l’article 5 du protocole 7 prévoyant l'égalité des époux ;
l’article 3 qui peut considérer que la discrimination est un traitement dégradant ;
l’article 14 qui affirme le principe de non-discrimination.
Si vous n’avez pu obtenir gain de cause devant les juridictions françaises et que vous estimez que vos droits ont été bafoués, vous pouvez saisir la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg. Cela n’est possible que si vous avez épuisé toutes les voies de recours en France..
CONVENTION D’ISTANBUL ou CONVENTION DU CONSEIL DE L’EUROPE
(signée le11 mai 2011, ratifiée par la France en 2014 puis par l’Union Européenne en 2023, la Turquie est sortie de cette convention en 2021)
Ce traité historique du Conseil de l’Europe porte sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Il ouvre la voie pour la création d’un cadre juridique au niveau paneuropéen pour protéger les femmes contre toute forme de violence et pour prévenir, réprimer et éliminer la violence contre les femmes et la violence domestique.
Et bientôt, en EUROPE :
Le 06/02/2024, le Parlement européen et les pays de L'UE ont trouvé un accord sur une première directive européenne qui criminalise au niveau européen les mutilations génitales féminines, le mariage forcé, le partage non consenti d'images intimes, le cyber harcèlement, l'incitation à la haine ou à la violence en ligne. Ce qui ouvre la voie à des sanctions harmonisées au sein des 27 pays de L'UE.
Le Parlement et le Conseil devront approuver formellement l'accord. Les États membres disposeront de trois ans pour mettre en œuvre cette directive.
CONVENTION DE NEW YORK SUR LES DROITS DE L’ENFANT
(20 novembre1989)
Cette convention est ratifiée par 191 États excepté les États-Unis et la Somalie.
La convention en elle-même n’est pas directement applicable en droit interne. Cependant, certains articles, suffisamment précis, ont été reconnus directement irrévocables par les particuliers devant les juridictions françaises.
Tel est le cas del’article3-1 qui dispose que l’intérêt supérieur de l’enfant doit être une considération primordiale. Le Conseil d’État précise que lorsqu’un départ forcé du territoire national français implique un mineur, l’autorité publique doit prendre en compte l’intérêt de ce dernier.
Concernant le droit au maintien des relations avec ses deux parents, l’article9 de cette convention précise que l’enfant, même séparé de ses parents ou de l’un d’eux, a le droit d’entretenir régulièrement des relations personnelles et des contacts directs avec ses deux parents, sauf si cela est contraire à l’intérêt de l’enfant.
Cette disposition peut être invoquée pour faciliter le droit de visite transfrontière et lutter contre les enlèvements internationaux d’enfants.
CONVENTION DE LA HAYE SUR LES ASPECTS CIVILS DE L’ENLÈVEMENT INTERNATIONAL D’ENFANTS
(25 octobre1980)
Cette convention a été ratifiée par 80 états dont l’Union Européenne, les États-Unis.
Elle tend à protéger les enfants des effets nuisibles de l’enlèvement et de la rétention hors du pays de vie de l’enfant en prévoyant une procédure permettant un retour rapide de l’enfant dans son lieu de vie habituel.
CONVENTION EUROPÉENNE DU LUXEMBOURG SUR LA RECONNAISSANCE ET L’EXÉCUTION DES DÉCISIONS EN MATIÈRE DE DROIT DE GARDE DES ENFANTS
(20 mai 1980)
Elle est ratifiée par les pays de l’Union Européenne plus la Turquie, la Suisse , l’Irlande.
Cette convention constitue en quelque sorte un Code de la protection de l’enfant. Elle a pour objectif la reconnaissance et l’exécution des décisions de justice en matière de garde d’enfants et d’apporter une solution aux problèmes de déplacement et de rétention illicite d’enfants.
CONVENTION DE LA HAYE
Au 15 novembre2006, cette convention a été signée par tous les États de l’Union Européenne (sauf Malte) ainsi que par l’Australie, l’Équateur, le Maroc, Monaco et la Suisse.
Cette convention est particulièrement utile dans les domaines suivants : désaccords parentaux relatifs au droit de garde et nécessité d’entretenir un contact avec l’enfant et mineur.e.s non accompagné.e.s passant la frontière. En outre, elle renforce la convention de1980 sur les enlèvements internationaux d’enfants.